Petite Maman, tu nous a quitté le 18 mars dernier.....
Petite Maman, tu nous manques
On t'aime très très fort
"Petite Maman,
Ta
combativité, c’est l’histoire de ta vie, d’abord sur l’URANUS où tu as grandi,
et où cela n’a pas toujours été facile : tu es juste née après la guerre,
et il fallait tout reconstruire, même au sein de la famille, car chez Pépère et
Mémère, la vie n’était pas facile… Mais, toute petite déjà, tu pensais aux
autres, avant de penser à toi, et notamment à ton petit frère, qui, lui aussi,
est parti trop tôt ; et cela, tu ne l’as pas supporté. Mais, comme
d’habitude, tu l’as gardé pour toi.
Tu
es COURAGE, car il fallait en avoir pour épouser la vie de marinier comme tu
l’as fait, il y a près de 46 ans, même si Papa et toi êtes tous deux issus de
ce métier, qui est très beau, mais difficile à la fois.
Tu
as toujours pensé aux autres avant toi… IMPOSSIBLE de te raisonner… C’était ta
façon d’être, tout simplement !
Tu
avais des doigts de fée : tu étais capable de faire, avec trois bouts de
tissus, deux fils et une aiguille, des réalisations extraordinaires ; mais
surtout, tu étais une cuisinière hors pair ; tu aimais avoir tous tes
poussins autour de toi, et tu étais la plus heureuse quand tu nous réunissais
tous autour d’une bonne table ; tu étais capable de te lever aux aurores
pour concocter de bons petits plats avec cet ingrédient secret et magique qui
était l’AMOUR.
Tu
aimais tout le monde, mais surtout tu surprotégeais les tiens, car tu avais si
peur de les perdre, et tu souffrais de leurs absences, surtout la nôtre, à
nous, tes enfants, que tu devais laisser chez Mémère Gilberte pour qu’on puisse
aller à l’école.
Tu
bichonnais ton entourage ; tu étais un CŒUR SUR PATTES ; tu
accueillais et soignais tous les animaux que tu croisais : pie, pigeon,
tourterelle, chat, chien, et la liste pourrait encore être longue… Il n’est pas
rare que l’on entende qu’au bateau, c’est l’ « ARCHE DE NOË »… tes
« boules d’amour » ont compris, eux aussi, que tu ne reviendrais pas…
ils essaient de nous consoler à leur manière, mais ils ne ronronnent pas comme
avec toi…
On t'aime très très fort
"Petite Maman,
Tu
es partie trop vite, et tu nous manques déjà… 67 ans, le même âge que ta grand-mère
et que ta sœur.
Tu
es partie comme tu as vécu, avec cette force de caractère et cette envie de te
battre.
Vous
avez pris la barre de l’IRENE, à deux ; vous avez vu du pays
ensemble : France, Belgique, Pays- Bas.
Avec
Papa, vous avez tout fait, surtout trois beaux enfants dont tu es si
fière : Marjorie, Jean- Marie, et moi, BB.
Tu
étais notre « petite lionne » qui rugissait quand il s’agissait des
siens : tu nous as offert tout ce que tu avais, et même plus ; tu
n’avais pas de limite, parfois à en être excessive… tu aimais tellement les
tiens que tu en as même laissé ta santé…
Donner,
c’était ta façon de traverser les épreuves ; la vie de marinier est éprise
de liberté, mais il faut la mériter, et foncer, car il y a souvent des hauts et
des bas ; et ce métier est très physique, surtout à partir de 1973, où
vous vous êtes mis en pousseur, puis avez travaillé avec un troisième bateau,
dans les années 80, pour faire face, et que l’on ne manque de rien.
Tu
as été une mère aimante en nous élevant comme des coqs en pâte.
Une BONNE MERE tu as été, mais aussi une BONNE GRAND- MERE, pour Jonathan, Jovanny et Jordan : toi et Papa, vous avez secondé Marjorie pour les élever dans l’amour, pour qu’ils deviennent les grands garçons qu’ils sont aujourd’hui ; mais aussi pour Océane, ta seule petite fille, que tu aimais serrer dans tes bras tendrement, et pour le petit Théo que tu aimais cajoler. Malheureusement, les petits- enfants qui sont encore à venir, n’auront pas la chance de faire ta connaissance ; mais, n’aie crainte : ils seront bercés et élevés avec tous les bons moments qu’on a passés avec toi, et les histoires de bêtises que seul l’AMOUR d’une mère pouvait guérir.
Même
dans les moments les plus durs, tu as retroussé tes manches : quand Papa
est tombé malade, tu as pris le relais comme un homme : conduire le
bateau, charger, décharger, tout vérifier dans la salle des machines…
Quand
vous avez dû arrêter subitement votre activité, et que la maladie de Papa s’est
aggravée, tu as ravalé tes larmes et as gardé le cap, même si ce n’était pas
facile tous les jours : tu as livré des journaux gratuits et des
annuaires, car ton mot d’ordre était de ne pas se laisser aller.
Te
laisser aller ? Tu n’as jamais su ! Penser à toi ? Tu ne
connaissais pas ! C’était toujours les autres d’abord !
Les
médecins te disaient toujours que c’était grâce à ton soutien que Papa était
stable, grâce à tes petits soins.
Tu
étais une BELLE- MERE rugissante, et affectionnais énormément Isabelle et
Pascal, et tu les as mis sous ton aile avec tes enfants, comme la MAMAN POULE
que tu étais.
Papa,
Marjorie, Jean- Marie, Isabelle, Pascal, Jonathan, Jovanny, Jordan, Océane,
Théo, la famille, les voisins, et tes nombreux amis sont là, avec moi, sur le
quai, en train de te regarder larguer les amarres, partir faire ce voyage pour
de nouveaux horizons, et retrouver ceux qui nous ont quittés ; et j’espère
qu’ils te feront un accueil en fanfare comme tu le mérites !
Tu
as été une FILLE, une EPOUSE, une MERE, une GRAND-MERE, pleine de VIE et
d’AMOUR ; tu as souvent oublié d’être une FEMME et de penser à TOI.
Mais
je suis certaine que tu seras un ANGE MERVEILLEUX qui bottera les fesses à ceux
qui ne croiraient pas en la VIE et en l’AMOUR !

Maman,
nous t’aimons ; tu seras toujours avec nous dans nos cœurs, et nous
n’oublierons pas tous les bons moments passés avec toi."
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